http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/22/496875-Comprendre dyslexie.html
Comprendre la dyslexie
Recherche Médicale.
Par Monsieur Le docteur Jean-François Démonet
( Directeur de recherche (Inserm 825), au Pôle Neurosciences de l'hôpital Purpan).
Dans le cadre des journées pour la Fondation pour la recherche médicale, La Dépêche du Midi partenaire de l'opération présente toute la semaine des équipes de recherche subventionnées par la FRM.
Aujourd'hui, le labo Inserm U8258 qui travaille sur la dyslexie.
« La dyslexie, c'est un handicap.
C'est comme lorsqu'une personne a une jambe plus courte que l'autre : cela paraît difficile pour elle de gagner une course »,expose Jean-François Démonet, directeur de recherche à l'Inserm (Unité 825), Imagerie cérébrale et handicaps neurologiques.
Mais il s'empresse de rajouter « L'enfant dyslexique est d'un niveau intellectuel dans la norme.
Et c'est tout là le paradoxe de ce handicap que l'on n'a pas voulu voir pendant des lustres :
Des générations d'instituteurs ont été élevées dans le dogme selon lequel tout enfant est capable de lire. On a donc négligé de considérer ces enfants-là.
L'enfant dyslexique est celui qui semble normal, mais paraît inexplicablement résistant aux efforts que l'on fait pour lui apprendre à lire et à écrire.
On attend le « déclic », et il ne vient pas.
Et cela concerne beaucoup de monde : en moyenne, il y a un enfant dyslexique par classe… »
Ce laboratoire de l'Inserm, avec l'aide de la Fondation pour la recherche médicale, s'est donc penché sur le cerveau de ces enfants.
Il semble bien que la dyslexie soit une pathologie du développement du cerveau. Notre cortex est d'une fabuleuse complexité.
Le bébé qui naît n'a pas encore terminé son « câblage ».
Et tout ce processus de développement peut être perturbé par des anomalies.
C'est le cas de la dyslexie.
Elle n'a rien à voir avec le milieu social ou le développement psychoaffectif de l'enfant.
« Nous avons donc lancé une enquête pour savoir si l'entraînement peut améliorer les performances du cerveau. Nous avons pu prouver que l'entraînement a une influence perceptible sur ces performances. Mais on n'a pas encore prouvé de manière probante qu'il améliore la lecture ou l'écriture. Pour cela, on aurait besoin d'étudier davantage d'enfants ».
Mais l'espoir d'améliorer la vie de ces jeunes dyslexiques existe. Il faudrait aussi que les instituteurs et les médecins puissent travailler ensemble. En bonne intelligence.
mardi 19 mai 2009
Comprendre la dyslexie par Mr le Dr J.F Demonet
Libellés :
Dyslexies,
enseignants,
intelligence,
Irsem,
neurosciences
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Bonjour,
RépondreSupprimerJe vous invite à venir faire un tour sur notre blog qui présente les projets que nous avons soutenu cette année notamment "Les mots, les sons... Quel Cirque !" au collège Notre Dame de Saint Saulve avec les élèves de Mme Pique (professeur de français) qui ont écrit une chanson sur la dyslexie pour dédramatiser ce qu'ils vivent.
http://appel-dair.blogspot.com/
Bien cordialement