dimanche 27 février 2011

L'imagerie cérébrale pour évaluer la dyslexie

Une école de médecine américaine a révélé que l'utilisation de l'imagerie cérébrale chez les adolescents dyslexiques pouvait permettre de prédire quels patients pourraient par la suite surmonter plus facilement leur handicap.

La dyslexie se caractérise souvent par des difficultés dans l'apprentissage du langage oral, dans l'orientation dans l'espace, dans la mémorisation et la lecture. Corriger ce trouble demande souvent l'intervention d'un orthophoniste ainsi que plusieurs exercices.

Aujourd'hui les chercheurs de l'école de médecine de Stanford, aux Etats-Unis, expliquent que l'imagerie cérébrale pourrait permettre de déterminer quels adolescents dyslexiques pourront être capables de corriger leur problème.

Ainsi, ils ont effectué une IRM fonctionnelle afin d'observer comment le cerveau de 14 adolescents dyslexiques réagissait lors d'un exercice de lecture.

Trente mois plus tard, l'imagerie cérébrale a de nouveau été utilisée pour observer l'activité du cerveau lors du même exercice et il est apparu que les adolescents disposant des meilleurs connexions dans le gyrus frontal droit et utilisant davantage cette partie du cerveau se seraient plus sensiblement améliorés.

Le Figaro explique que le gyrus frontal droit est souvent sollicité comme compensatoire par les personnes dyslexiques alors que pour les lecteurs normaux, la partie gauche du cerveau est plus utilisée.

Pour autant, cette découverte ne convient pas à l'ensemble des enfants dyslexiques explique Ghislaine Dehaene, spécialiste de l'unité de neuro-imagerie cognitive du CEA à Saclay :
"Cette étude ne doit pas faire oublier que chaque enfant est unique et la dyslexie un phénomène complexe qui résulte de multiples facteurs. Une difficulté à distinguer certains sons semble cependant un facteur de risque important pour l'apparition ultérieure de la dyslexie et pourrait être détectée à la naissance dans des familles particulièrement touchées. Ce type d'étude reposant sur l'imagerie cérébrale peut aussi nous donner des pistes à explorer pour aider les enfants à compenser leur déficit".

Cinq enfants sur 100 sont concernés par la dyslexie en France, la maladie étant souvent détectée au moment de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture en première année de primaire.

http://www.maxisciences.com/dyslexie/l-039-imagerie-cerebrale-pour-evaluer-la-dyslexie_art12694.html

lundi 14 février 2011

Enfances : Valoriser tous les Potentiels+pre programme (pour info)

http://www.psyrene.fr/index.php?p=1_4_Programme




Ce premier congrès PSYRENE verra donc le jour:

à LYON
les 6-7-8 juillet 2011
Université Claude Bernard Lyon 1
Domaine de Rockefeller



Pré-Programme

Jour 1 :
Cette première journée sera principalement axée sur les potentiels intellectuels, sportifs et artistiques, dans les registres de la psychologie clinique, de la
psychologie de l'éducation, de la neuropsychologie et des neurosciences.

Jour 2 :
Il s'agira ici de nous pencher sur les troubles psychopathologiques et/ou cognitifs susceptibles de freiner ou d'exacerber les ressources de l'enfant.

Jour 3 :
Nous porterons enfin notre attention sur les pratiques des différents intervenants dans la mobilisation des ressources et le développement du potentiel de
l'enfant. Plus particulièrement, nous évoquerons l'évaluation du potentiel de l'enfant, les "outils" thérapeutiques, les techniques d'enseignement, de
coaching ou d'entraînement, mais aussi les considérations éthiques dans ces domaines.