jeudi 28 novembre 2013
jeudi 20 juin 2013
recapitulatif textes circulaires décrets sur le site intégration scolaire et partenariat
http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page148.htm
AMÉNAGEMENT DES EXAMENS ET CONCOURS
et de la scolarité
pour les candidats handicapés
Présentation des textes officiels
Dans cette page :
1. Textes officiels et références
2. Principe général - Circulaire du 27 décembre 2011
3. Démarches à suivre
4. A propos de l'avis du médecin
5. Quelques dispositions particulières : conservation des notes, possibilité d'obtenir une mention, temps de repos entre deux épreuves, étalement des épreuves,
6. A propos des aides techniques et humaines. Attribution d'un secrétaire,
7. Dispenses de langue vivante
8. Autres disciplines : EPS, histoire-géographie
9. Ministère de la culture
10. Echanges sur les aménagements hors examens ou concours. Brevet des collèges
11. Et le Brevet des collèges ?
12. Question d'orthographe
13. Et le CFG ?
14. Aménagements des évaluations CE1 et CM2
15. Permis de conduire
16. Echanges
Arrêté du 11 février 2013 modifiant l'arrêté du 15 février 2012 relatif à la dispense et l'adaptation de certaines épreuves ou parties d'épreuves obligatoires de langue vivante à l'examen du baccalauréat général, technologique ou professionnel pour les candidats présentant une déficience auditive, une déficience du langage écrit, une déficience du langage oral, une déficience de la parole, une déficience de l'automatisation du langage écrit, une déficience visuelle
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=C8E6BA6BEBD4AE21F403CD44EC260586.tpdjo03v_1?cidTexte=JORFTEXT000027143921&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id
JORF n°0056 du 7 mars 2013 page 4129
texte n° 2
ARRETE
Arrêté du 11 février 2013 modifiant l'arrêté du 15 février 2012 relatif à la dispense et l'adaptation de certaines épreuves ou parties d'épreuves obligatoires de langue vivante à l'examen du baccalauréat général, technologique ou professionnel pour les candidats présentant une déficience auditive, une déficience du langage écrit, une déficience du langage oral, une déficience de la parole, une déficience de l'automatisation du langage écrit, une déficience visuelle
NOR: MENE1303941A
Le ministre de l'éducation nationale,
Vu le code de l'éducation, notamment ses articles D. 351-27 et D. 351-28 ;
Vu l'arrêté du 15 septembre 1993 modifié relatif aux épreuves du baccalauréat technologique à compter de la session 1995 ;
Vu l'arrêté du 15 février 2012 relatif à la dispense et l'adaptation de certaines épreuves ou parties d'épreuves obligatoires de langue vivante à l'examen du baccalauréat général, technologique ou professionnel pour les candidats présentant une déficience auditive, une déficience du langage écrit, une déficience du langage oral, une déficience de la parole, une déficience de l'automatisation du langage écrit, une déficience visuelle ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'éducation du 13 décembre 2012 ;
Vu l'avis du Conseil national consultatif des personnes handicapées du 17 décembre 2012,
Arrête :
Article 1 En savoir plus sur cet article...
A la fin de l'article 1er de l'arrêté du 15 février 2012 susvisé sont ajoutées les dispositions suivantes :
« Les candidats mentionnés au premier alinéa qui sont dispensés d'une des deux parties de l'épreuve de langue vivante 1 peuvent être dispensés, par décision du recteur d'académie, à leur demande et sur proposition du médecin désigné par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées :
― de l'épreuve d'enseignement technologique en langue vivante 1 en série "sciences et technologies de l'industrie et du développement durable (STI2D)” ;
― de l'épreuve d'enseignement technologique en langue vivante 1 en série "sciences et technologies de laboratoire (STL)” ;
― de l'épreuve de design et arts appliqués en langue vivante 1 dans la série "sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A)”. »
Article 2 En savoir plus sur cet article...
Les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter de la session 2013 de l'examen.
Article 3 En savoir plus sur cet article...
Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 11 février 2013.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
de l'enseignement scolaire,
J.-P. Delahaye
DOSSIER : ÉLÈVE DYSLEXIQUE : COMMENT BÉNÉFICIER D’UN AMÉNAGEMENT DE SA SCOLARITÉ
Dossier que vous retrouverez sur le site de l'étudiant: http://www.letudiant.fr/etudes/eleve-dyslexique-comment-beneficier-d-un-amenagement-de-sa-scolarite.html
Élève dyslexique : comment bénéficier d’un aménagement de sa scolarité
La dyslexie est un véritable handicap pour la scolarité. Heureusement, il existe des mesures permettant de compenser ces troubles de l’apprentissage, à l’école ainsi que le jour des examens, et du bac en particulier. Voici comment en profiter.
Pierre-Louis, 24 ans, vient de terminer ses études d'ingénieur à l'ICAM. Le jeune homme a été embauché, dans la foulée, à EDF. Un parcours brillant, qui n'a pourtant pas été un long fleuve tranquille. Diagnostiqué dyslexique dès le cours élémentaire, il enchaîne les séances d'orthophonie.
Plus de temps prévu pour composer aux examens
D'immenses difficultés pour apprendre à lire et à écrire, une orthographe phonétique : la dyslexie toucherait environ 8 % de la population. Si, par le passé, ces troubles ont été attribués à des problèmes psychologiques, aujourd'hui, les scientifiques penchent plus sûrement pour une origine neurobiologique. Du reste, 70 % des dyslexiques présentent des antécédents familiaux. Et ce trouble touche plus souvent les garçons et les gauchers.
En terminale, Pierre-Louis a bénéficié d'un "tiers-temps" pour ses devoirs sur table : lorsque ses camarades disposaient de trois heures pour rendre leur copie, lui avait le droit de le faire en quatre heures. "J'avais tendance à ne pas lire les documents, je répondais aux questions en ne me basant que sur mes connaissances", raconte-t-il. Et d'ajouter : "L'avantage, c'est que cela me forçait à apprendre plus que les autres."
Pour les épreuves du bac, Pierre-Louis a demandé, en plus de son tiers-temps, l'aide d'un secrétaire à qui il dictait ses réponses durant les épreuves. Le jour J, il a été malgré tout décontenancé, car, selon lui, "dicter un devoir n'est pas si facile". Il a réussi toutefois à décrocher un bac S sciences de l'ingénieur.
Ses études supérieures se sont déroulées sans trop de problèmes, sauf pour l'anglais, sa bête noire, comme pour la plupart des dyslexiques. "Une fois qu'on a passé le bac, et qu'on se spécialise dans le supérieur, la dyslexie pose moins de difficultés, cela vaut le coup de se battre", encourage-t-il.
Un handicap récemment reconnu au plan national
"Quelle galère d'être dyslexique !" résume Jean-Louis, 46 ans, qui a dû lâcher l'école en troisième pour suivre un CAP (certificat d'aptitude professionnelle) de dessinateur publicitaire. Ce graphiste regrette de n'avoir pas pu aller plus loin dans ses études, "notamment pour la culture générale", explique-t-il.
Si, pendant longtemps, les dyslexiques ont été nombreux à redoubler et à quitter l'école de manière précoce, depuis une dizaine d'années, la situation évolue favorablement. C'est le rapport Ringard, paru en 2000, qui a permis d'élaborer le plan national pour les jeunes dyslexiques et dysphasiques (qui ont du mal à parler).
Des aides pour faciliter le quotidien en classe
Ainsi, depuis 2005, le code de l'éducation (article L321-4) précise que, dans les écoles, des aménagements particuliers et des actions de soutien sont prévus au profit des élèves atteints de troubles spécifiques du langage oral et/ou écrit, telle la dyslexie. La même année, la loi de 2005 sur le handicap a permis d'entrouvrir un peu plus les portes de l'école aux élèves handicapés, y compris aux enfants présentant des troubles de l'apprentissage.
Concrètement, un élève reconnu dyslexique peut, en classe, utiliser des photocopies des cours au lieu de prendre des notes, écrire sur un ordinateur et bénéficier d'un tiers-temps. Lors des examens (brevet, bac, BTS – brevet de technicien supérieur) il pourra profiter en plus d'un secrétaire qui lira les énoncés, voire écrira sous sa dictée. Depuis 2013, un arrêté permettra aux candidats au bac de demander à passer les épreuves de langues à l'oral uniquement.
jeudi 21 mars 2013
Amendement Ménard (orientation ): le gouvernement fait machine arrière
Vincent Peillon affirme que l'amendement qui permettrait à l'Education nationale de demander une modification de l'orientation d'un enfant handicapé, sans l'accord des parents, sera ré-écrit.
L'amendement déposé par le socialiste Michel Ménard avait suscité une vive émotion : il prévoyait que l'école pouvait demander une ré-orientation de l'enfant handicapé, même sans l'accord des parents. Les réseaux sociaux avaient vu la polémique s'amplifier très rapidement, en particulier parmi les parents d'enfants handicapés.
Les associations ont repris les arguments des familles et demandé le retrait du texte. Daniel Fasquelle, député UMP du Pas-de- Calais a interrogé le ministre de l'Education lors des questions au gouvernement, ce mercredi 20 mars.
Vincent Peillon a indiqué que le gouvernement modifierait cet amendement : "Dès ce matin, ma collègue Marie-Arlette Carlotti, au nom du gouvernement, a fait savoir que dans sa deuxième lecture au Sénat, étant donné l’émotion provoquée, nous allons reformuler cet amendement d’origine parlementaire." Le ministre de l'Education nationale a rappelé que la loi sur l'école avait réaffirmé le principe de l'inclusion socolaire des élèves handicapés. "Nous le faisons dans un esprit d’union et de continuité par rapport à la loi de 2005", a-t-il précisé.
La réponse de Vincent Peillon a suscité des cris sur les bancs de la droite et le président de l'Assemblé nationale, Claude Bartolone, a eu bien des difficultés à ramener le calme. « On a bien compris que vous n’étiez pas d’accord avec le ministre de l’Education nationale », a-t-il répété, pour tenter d'apaiser les parlementaires UMP.
mercredi 20 mars 2013
Les parents sont et doivent rester PREMIERS EDUCATEURS de leur(s) enfant(s)!
A tous les parents ne baissez pas bras, vous seuls connaissez parfaitement vos enfants , et cette connaissance intelligente et objective est légitime pour de décider du sens "scolaire" que vous souhaitez pour votre enfant!
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/03/18032013Article634991892420586388.aspx
La commission avait donné aux parents un droit de décision sur le parcours d'orientation des élèves. Dans a rédaction finale, l'Assemblée est revenue sur ce droit et, pour des raisons techniques, a remplacé le texte par une nouvelle rédaction qui escamote les parents...
Quel pouvoir les parents auront-ils sur l'orientation de leurs enfants ? La commission des affaires culturelles avait introduit un article 25 ter qui semblait donner aux parents un pouvoir décisionnaire en matière d'orientation. " Le deuxième alinéa de l’article L. 313-1 est ainsi rédigé : « Ce droit s’exerce grâce à la mise en place, tout au long du second degré, d’un parcours individuel d’information, d’orientation et de découverte du monde professionnel pour tous les élèves. Les choix d’orientations et de formations sont de la responsabilité des élèves et de leurs parents ou leur représentant légal. », disait le texte. L'alinéa suivant renforçait l'intention en disant qu'ils "déterminent leur orientation".
Un droit balayé en douce le 16 mars. Tout cela a été effacé par deux amendements gouvernementaux vendredi 15 mars. Un amendement supprime le 25 ter. Et un autre introduit avant l'article 32 un nouveau texte. "Afin d’élaborer son projet d’orientation scolaire et professionnelle et d’éclairer ses choix d’orientation, un parcours individuel d’information, d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel est proposé à chaque élève, aux différentes étapes de sa scolarité du second degré. Il est défini sous la responsabilité du chef d’établissement et avec l’aide des parents par les conseillers d’orientation-psychologues, les enseignants et les autres professionnels compétents. Les administrations concernées, les collectivités territoriales, les organisations professionnelles, les entreprises et les associations contribuent à la mise en oeuvre de ce parcours.
La place des parents effacée. On le constate l'orientation n'est plus l'affaire des parents mais de toute une chaine d'acteurs. George Pau-Langevin, ministre déléguée, promet juste une expérimentation. "Nous sommes par ailleurs favorables à ce que les familles aient, elles aussi, leur mot à dire sur l’orientation des jeunes. On s’est aperçu que, très souvent, si les jeunes décrochent, c’est parce qu’ils ne sont pas d’accord avec l’orientation qui leur a été proposée. Par conséquent, nous avons imaginé une expérimentation, permettant à la famille d’avoir plus de poids dans cette orientation. J’ajoute qu’en ouvrant la possibilité de l’expérimentation, on offre aux familles et aux jeunes davantage de choix en matière d’orientation".
L'Assemblée s'en contente et fait mine de ne pas avoir perçu l'enjeu de cette modification...
François Jarraud
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