A l’école, il est donc essentiel d'adapter les exigences en fonction de ses possibilités et de lui proposer un accompagnement individualisé.
Comment faciliter une scolarité « particulière »?
Le chef d’établissement, le professeur principal ou responsable de niveau peut vous proposer la mise en place d’un projet personnalisé. De votre côté, vous pouvez aussi le demander.
La mise en place de ce projet individualisé doit permettre de dédramatiser la scolarisation de ces enfants porteurs d'un trouble spécifique du langage écrit et ou oral..
Il permet de réunir tous les partenaires autour l’élève : « Parents- Professeurs et professionnels de santé » pour décider ensemble des adaptations, exigences ou aides à mettre en place en classe.
S’il n’y a besoin que d’aménagements pédagogiques, s’il n’y a qu’un volet scolaire dans l’aide à apporter, il n’y aura pas de PPS* mais un PIS* ou un PAI* ou pour les cas les plus légers, un PPRE*.
Le projet doit :
Rappeler la situation de l’élève.
Fixer les objectifs de la scolarisation.
Indiquer les aménagements et adaptations pédagogiques adaptés à l’enfant et aux possibilités de l’enseignant.
Préciser les modalités de concertation entre les enseignants et les autres signataires du projet.
Il est important que l’élève soit acteur dans l’établissement de ce projet, au même titre que les autres partenaires, afin que chacun puisse apprécier la motivation de l’autre et que chacun se fasse entendre de l’autre. Il faudra veiller à ce que l’enfant comprenne l’importance de sa participation aux réunions de synthèse.
En agissant de façon cohérente et établissant ainsi un lien de confiance, la mise en place d’un projet personnalisé permettra de rassurer chacun des partenaires, l'essentiel n'étant pas la forme mais son contenu et l’implication de tous les partenaires (parents – professeurs – professionnels de la santé) autour de votre enfant, reconnu et accepté dans sa différence.
A savoir :
* Environ 6% des élèves sont concernés par des problèmes de troubles du langage à des degrés de sévérité plus ou moins élevés, soit un à deux élèves par classe en moyenne.
* Ce sont les particularités de chacun qui justifient la mise en place d’adaptations spécifiques.
* Mais sur les aménagements de base, l’expérience prouve que toute la classe en bénéficie, dès lors qu’ils améliorent la compréhension des consignes données par l’enseignant.
* Plus qu’un travail supplémentaire demandé à l’enseignant, c’est un regard différent qui révèlera les potentialités réelles de l’élève «dys».
Les différents projets personnalisés
Avant de commencer :
Ne vous laissez surtout pas perturber par des sigles qui peuvent changer d’une école à l’autre, d’un département à l’autre (PIS, PAI, PPRE, PPS…).
Néanmoins, ceux que vous risquez de rencontrer le plus souvent sont :
* P.I.S : Projet Individuel de Scolarisation
Prévu par la circulaire 2002-024 du 7 février 2002 pour la prise en compte des enfants porteurs d’un trouble du langage écrit et/ou oral
Non abrogé par la nouvelle loi 2005 sur l’orientation de l’école
Ce projet coexistait déjà avec le PAI avant l’arrivée des nouveaux projets PPRE et PPS prévus par la loi 2005 sur l’école et la loi 2005 sur l’handicap et l’égalité des chances.
Dispositif :
Il réunit Education Nationale (enseignants, médecin scolaire, infirmière scolaire) et professionnels de la santé pour mettre en place des aménagements pédagogiques spécifiques aux besoins de l’enfant «dys».
Il permet l’aménagement :
De la scolarité, prise en charge extérieure durant les heures scolaires (orthophoniste, psychologue…
Pédagogique, adaptation des exigences (par exemple : vérification de la compréhension des consignes, polycopiés des cours, non sanction pour les fautes d’orthographe…
* P.P.S. : Projet Personnalisé de Scolarisation
Mentionné dans la loi du 11.02 2005 sur les personnes handicapées
Dispositif :
Relevant de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).
Concerne tous les types de handicaps durables reconnus par la MDPH (ne concerne pas les jambes cassées par exemple).
Il est un des éléments du plan de compensation que peut demander une famille pour un enfant handicapé (allocation d’éducation, aide matérielle, humaine, aménagements de logement…).
Il s’adresse aux élèves (ayant un trouble plus ou moins sévère), reconnus « handicapés » par la CDA (Commission des Droits et de l’Autonomie relevant de la Maison Départementale des Personnes Handicapées –MDPH).
Il permet, selon les besoins de l’élève :
L’orientation scolaire : UPI, CLIS, classe ordinaire, cours à domicile.
L’aménagement de la scolarité, prise en charge extérieure durant les heures scolaires (orthophoniste, psychologue…).
L’aménagement pédagogique, adaptation des exigences (par exemple : vérification de la compréhension des consignes, polycopiés des cours, non sanction pour les fautes d’orthographe…).
Les mesures d’accompagnement : auxiliaire de vie scolaire, SESSAD, orthophoniste…
L’attribution de matériels pédagogiques adaptés : ordinateur, logiciels…
L’aménagement des examens et concours (1/3 temps, secrétaire…).
Ces projets, PIS ou PPS, permettent de consigner par écrit dans un document officiel un grand nombre d’informations.
Beaucoup de professeurs mettent certains aménagements pédagogiques en place dès la connaissance du trouble de leur élève.
* P.A.I.
Mentionné dans la circulaire 2003-135 du 8 septembre 2003
Dispositif :
Interne à l’établissement scolaire/avec intervenant extérieur
Mis en place surtout quand il y a problème de santé évoluant sur une longue période (un trouble « dys » en est un) et nécessitant obligatoirement l'intervention du médecin scolaire, du référent scolaire et des professionnels de la rééducation.
* P.P.R.E.
Mentionné dans la loi d’orientation sur l’éducation du 23 avril 2005 (qui parle du socle commun des connaissances).
Dispositif :
Purement pédagogique et interne à l’établissement scolaire. Dans la majorité des cas, ni le médecin de santé scolaire, ni l'enseignant référent ne seront informés de son existence.
Adapté aux besoins d’un élève en difficulté scolaire (pas seulement les
« dys ») pour une période donnée, il est limité dans le temps.
Elaboré avec l'équipe pédagogique et discuté avec les parents. Il peut être demandé par un enseignant.
Les difficultés prises en compte sont prioritairement d'ordre scolaire, en français, mathématiques et langues vivantes.
Les informations qui peuvent apparaître dans le projet :
Les points forts et les difficultés de l'élève
Ce qu'il peut faire en faisant appel aux points forts(les possibles)
Ce qu'il ne peut pas faire pour l’instant (les impossibles). L’élève «dys» compense et met en place des stratégies de contournement qui l’amèneront à l’autonomie face au langage écrit.
Des conseils pédagogiques pour la classe
Les conditions de l’évaluation de l’élève
Autoriser l'élève à utiliser tous les outils et supports utiles pour compenser ses troubles (calculatrice, table de multiplication,…)
Autoriser la rééducation orthophonique pendant le temps scolaire (le refus catégorique est impossible, mais un aménagement de l'emploi du temps au mieux pour éviter de manquer des matières importantes est possible)
La famille peut également faire une demande d’AVS (auxiliaire de vie scolaire) ou de matériels pédagogiques adaptés.
Un lien est donc créé entre l'enfant, la famille, les rééducateurs (l'orthophoniste,…) et les enseignants. Cette collaboration est indispensable pour la réussite de nos enfants.
Ne rester pas seuls !
Vous pouvez, si ne n’est pas déjà fait, vous rapprocher d'une ’Association des Parents d’Enfants DYS ou d'une association représentée au sein de l'école de votre enfant : en participant aux Rencontres Parents, si utiles et bénéfiques !
La mutualisation de nos expériences est source de richesse pour tout à chacun !
Examen / concours ...
Quand l'élève se prépare à passer un examen ou à un concours (brevet, CAP, BEP, Bac,…), il est possible de demander un aménagement des conditions de passation (exemples d’aménagements spécifiques : Temps supplémentaire aux examens, secrétaire, ordinateur avec logiciels d’aide …)
Pour cela, il est nécessaire d’avoir mis en place d’un projet personnalisé auparavant.
La demande est faite par la famille par l'intermédiaire de l'établissement scolaire.
ATTENTION à la constitution du dossier : délai, justificatifs, …
mercredi 27 octobre 2010
Accompagner notre jeune DYS
Accompagner notre jeune DYS
Les jeunes « Dys » ne sont pas des élèves lents. Simplement, ils apprennent différemment. Leur quotient intellectuel (Q.I.) varie de moyen à élevé (doué). Il est important d’ouvrir nos esprits à cette différence pour mieux comprendre leur trouble.
Le trouble « dys » peut être à l’origine d’un handicap permanent en lecture, en écriture, en épellation et/ou en expression orales, mathématiques. Certaines de ces compétences de base seront toujours plus difficiles à acquérir pour les personnes « dys » que pour les autres. Toutefois, des progrès, des stratégies de contournements sont possibles au moyen d’une intervention pertinente et opportune.
Relation avec l’école : Soyez confiants !
Informer les enseignants du trouble et des difficultés précises rencontrées par l’enfant au fur et à mesure de son évolution grâce au projet mis en place avec l’aide éventuelle de professionnels extérieurs.
Proposer à l’enseignant la présentation du trouble à la classe afin que les aménagements pédagogiques mis en place soient compris par tous.
Participer aux rencontres « parents- professeurs –rééducateurs » et respecter les stratégies mises en place lors de ces réunions.
Chercher ensemble des solutions aux difficultés quotidiennes de l’enfant : ex : Livre audio pour l’étude d’un livre ; Calculatrice pour compenser le manque d’automatisation des tables de multiplication.
Faire le point avec le professeur quand le besoin se fait sentir.
Rester « Parents ».
Accepter les limites de chacun, faire confiance.
Regarder le relevé de notes comme une photographie : dans un an, vous aurez constaté d’énormes progrès dus aux stratégies compensatoires que votre enfant mettra en place. Surligner les notes au dessus de 9 et il verra qu’elles sont aussi nombreuses.
Apprenez à faire la part des choses. Vous ne pouvez être partout à la fois. Évaluez vos priorités et agissez en conséquence.
Prenez le temps d’apprécier chaque âge de votre enfant. Ne passez pas à côté de ces moments si précieux !
Veiller à l’hygiène de vie de son enfant : sommeil, alimentation.
Favoriser les activités extra scolaires où l’enfant pourra être favorisé.
Oser découvrir des jeux de société avec votre (vos) enfant(s) en relation avec une notion à acquérir (ex : la bataille navale: notion abscisse - ordonnée)
Négocier le temps passé devant les jeux vidéo et la télévision.
Organiser le cartable. Lire le carnet de correspondance.
Des difficultés dues au trouble peuvent subsister encore au collège !
Comment l’aider :
Vérifier le cartable de l’enfant avec lui.
L’aider à s’organiser : (ex : 1 pastille de couleur par matière)
Multiplier les relectures de l’emploi du temps / Afficher de façon visible son emploi du temps.
Pensez à lire avec lui son carnet de correspondance et n’oubliez pas de répondre aux demandes des enseignants.
Gérer son agenda
Comment l’aider : S’organiser avec l’enseignant, le professeur principal pour avoir des numéros de téléphone de camarades de classe en cas de doute.
Les devoirs à la maison :
Dans le calme et la détente, le plus souvent possible !
Comment l’aider :
Revoir le jour même les cours de la journée afin de les mémoriser !
Gain de temps sur les devoirs/Leçons
Corriger les erreurs orthographiques dans les cahiers.
Gérer les devoirs quotidiennement, mais non au jour le jour, afin de pouvoir faire face aux difficultés éventuelles et au travail imprévu supplémentaire.
Abuser de l’ordinateur et des livres audio et autres comme outils d’aide.
La prise de notes :
Pour le jeune « dys », la copie est une torture. Il copie lettre par lettre, il cherche sa ligne, hésite, rature. Il ne dispose pas de mode automatique juste, pour reconnaître si telle syllabe existe ou non. Il est condamné à découper son travail en plusieurs temps : écrire, puis se corriger. Il a besoin de facilitateurs pour soulager une mémoire de travail « fragile »
Comment l’aider (liste d’exemples non exhaustive)
Demander les cours photocopiés ou par internet, de préférence à l’avance afin que vous puissiez dégrossir la leçon ou faire référence au livre.
Les cours tapés sont plus lisibles pour eux et permettent leur utilisation sur ordinateur à la maison ou dans le cas d’un PPS avec ordinateur en classe (logiciels de reconnaissance vocale ou de synthèse vocale.)
La lecture
Le jeune apprend à lire à chaque fois qu’il lit ! Le jeune « Dys » décode, puis relit pour comprendre, donc il perd du temps et dépense beaucoup d’énergie.
Accepter les facilitateurs pour la lecture, c’est lui laisser la chance de découvrir le plaisir de lire grâce aux stratégies de compensation qu’il apprendra par la rééducation orthophonique
Comment l’aider :
Lui lire les énoncés.
Utiliser la reformulation de l’énoncé par l’enfant, afin de s’assurer de sa compréhension.
Utiliser des exercices à trous, plutôt que lui faire copier un exercice.
Utiliser les bandes audio pour les ouvrages littéraires, ou bien vous les lirez à haute voix à leur enfant.
L’écriture
Le jeune « Dys » a souvent des problèmes d’anticipation et d’évaluation de la place nécessaire pour un nombre de lettres.
Il est très souvent dysorthographique.
En rédaction, lorsque le jeune « Dys » écrit, pour lui, son histoire est claire, elle a du sens, il ne se rend pas compte qu’elle n’est pas forcément compréhensible pour le lecteur.
Comment l’aider :
Dédramatiser les erreurs orthographiques.
Lui laisser des espaces d’essais (sous main, ou page de gauche).
Lui permettre d’utiliser l’informatique pour rendre des copies propres (correcteur d’orthographe, logiciel à reconnaissance vocale et/ou logiciel de synthèse vocale).
En expression écrite, réduire la quantité, en précisant les exigences qualitatives.
Rendre une correction écrite lisible et constructive.
Enrichir le vocabulaire, les tournures de phrases… à l’oral , permettront aux jeunes dyslexiques de vous faire découvrir la richesse de leurs textes.
Les leçons
Le jeune « dys » n’a pas toujours la compétence de ré-évoquer une notion acquise, de la mettre à disposition et d’utiliser sa mémoire de travail.
Il va passer énormément de temps pour des résultats qui ne sont pas à la hauteur de ses efforts.
. Comment l’aider :
Lui permettre de matérialiser par des codes visuels ou sonores.
Utiliser des procédés mnémotechniques (anecdotes, dessin….).
Lui donner le droit d’utiliser des aides mémoires, calculatrice…
Lire la leçon à haute voix et faire des fiches avec des mots clés
Langues étrangères
. Comment l’aider :
Lui expliquer les exercices en français ainsi que les leçons. Le jeune « dys » a besoin de passer par la traduction du mot en français dans un premier temps (association mot = image).
Utiliser les supports audio
Demander des conseils et support d’aides au professeur
Les jeunes « Dys » ne sont pas des élèves lents. Simplement, ils apprennent différemment. Leur quotient intellectuel (Q.I.) varie de moyen à élevé (doué). Il est important d’ouvrir nos esprits à cette différence pour mieux comprendre leur trouble.
Le trouble « dys » peut être à l’origine d’un handicap permanent en lecture, en écriture, en épellation et/ou en expression orales, mathématiques. Certaines de ces compétences de base seront toujours plus difficiles à acquérir pour les personnes « dys » que pour les autres. Toutefois, des progrès, des stratégies de contournements sont possibles au moyen d’une intervention pertinente et opportune.
Relation avec l’école : Soyez confiants !
Informer les enseignants du trouble et des difficultés précises rencontrées par l’enfant au fur et à mesure de son évolution grâce au projet mis en place avec l’aide éventuelle de professionnels extérieurs.
Proposer à l’enseignant la présentation du trouble à la classe afin que les aménagements pédagogiques mis en place soient compris par tous.
Participer aux rencontres « parents- professeurs –rééducateurs » et respecter les stratégies mises en place lors de ces réunions.
Chercher ensemble des solutions aux difficultés quotidiennes de l’enfant : ex : Livre audio pour l’étude d’un livre ; Calculatrice pour compenser le manque d’automatisation des tables de multiplication.
Faire le point avec le professeur quand le besoin se fait sentir.
Rester « Parents ».
Accepter les limites de chacun, faire confiance.
Regarder le relevé de notes comme une photographie : dans un an, vous aurez constaté d’énormes progrès dus aux stratégies compensatoires que votre enfant mettra en place. Surligner les notes au dessus de 9 et il verra qu’elles sont aussi nombreuses.
Apprenez à faire la part des choses. Vous ne pouvez être partout à la fois. Évaluez vos priorités et agissez en conséquence.
Prenez le temps d’apprécier chaque âge de votre enfant. Ne passez pas à côté de ces moments si précieux !
Veiller à l’hygiène de vie de son enfant : sommeil, alimentation.
Favoriser les activités extra scolaires où l’enfant pourra être favorisé.
Oser découvrir des jeux de société avec votre (vos) enfant(s) en relation avec une notion à acquérir (ex : la bataille navale: notion abscisse - ordonnée)
Négocier le temps passé devant les jeux vidéo et la télévision.
Organiser le cartable. Lire le carnet de correspondance.
Des difficultés dues au trouble peuvent subsister encore au collège !
Comment l’aider :
Vérifier le cartable de l’enfant avec lui.
L’aider à s’organiser : (ex : 1 pastille de couleur par matière)
Multiplier les relectures de l’emploi du temps / Afficher de façon visible son emploi du temps.
Pensez à lire avec lui son carnet de correspondance et n’oubliez pas de répondre aux demandes des enseignants.
Gérer son agenda
Comment l’aider : S’organiser avec l’enseignant, le professeur principal pour avoir des numéros de téléphone de camarades de classe en cas de doute.
Les devoirs à la maison :
Dans le calme et la détente, le plus souvent possible !
Comment l’aider :
Revoir le jour même les cours de la journée afin de les mémoriser !
Gain de temps sur les devoirs/Leçons
Corriger les erreurs orthographiques dans les cahiers.
Gérer les devoirs quotidiennement, mais non au jour le jour, afin de pouvoir faire face aux difficultés éventuelles et au travail imprévu supplémentaire.
Abuser de l’ordinateur et des livres audio et autres comme outils d’aide.
La prise de notes :
Pour le jeune « dys », la copie est une torture. Il copie lettre par lettre, il cherche sa ligne, hésite, rature. Il ne dispose pas de mode automatique juste, pour reconnaître si telle syllabe existe ou non. Il est condamné à découper son travail en plusieurs temps : écrire, puis se corriger. Il a besoin de facilitateurs pour soulager une mémoire de travail « fragile »
Comment l’aider (liste d’exemples non exhaustive)
Demander les cours photocopiés ou par internet, de préférence à l’avance afin que vous puissiez dégrossir la leçon ou faire référence au livre.
Les cours tapés sont plus lisibles pour eux et permettent leur utilisation sur ordinateur à la maison ou dans le cas d’un PPS avec ordinateur en classe (logiciels de reconnaissance vocale ou de synthèse vocale.)
La lecture
Le jeune apprend à lire à chaque fois qu’il lit ! Le jeune « Dys » décode, puis relit pour comprendre, donc il perd du temps et dépense beaucoup d’énergie.
Accepter les facilitateurs pour la lecture, c’est lui laisser la chance de découvrir le plaisir de lire grâce aux stratégies de compensation qu’il apprendra par la rééducation orthophonique
Comment l’aider :
Lui lire les énoncés.
Utiliser la reformulation de l’énoncé par l’enfant, afin de s’assurer de sa compréhension.
Utiliser des exercices à trous, plutôt que lui faire copier un exercice.
Utiliser les bandes audio pour les ouvrages littéraires, ou bien vous les lirez à haute voix à leur enfant.
L’écriture
Le jeune « Dys » a souvent des problèmes d’anticipation et d’évaluation de la place nécessaire pour un nombre de lettres.
Il est très souvent dysorthographique.
En rédaction, lorsque le jeune « Dys » écrit, pour lui, son histoire est claire, elle a du sens, il ne se rend pas compte qu’elle n’est pas forcément compréhensible pour le lecteur.
Comment l’aider :
Dédramatiser les erreurs orthographiques.
Lui laisser des espaces d’essais (sous main, ou page de gauche).
Lui permettre d’utiliser l’informatique pour rendre des copies propres (correcteur d’orthographe, logiciel à reconnaissance vocale et/ou logiciel de synthèse vocale).
En expression écrite, réduire la quantité, en précisant les exigences qualitatives.
Rendre une correction écrite lisible et constructive.
Enrichir le vocabulaire, les tournures de phrases… à l’oral , permettront aux jeunes dyslexiques de vous faire découvrir la richesse de leurs textes.
Les leçons
Le jeune « dys » n’a pas toujours la compétence de ré-évoquer une notion acquise, de la mettre à disposition et d’utiliser sa mémoire de travail.
Il va passer énormément de temps pour des résultats qui ne sont pas à la hauteur de ses efforts.
. Comment l’aider :
Lui permettre de matérialiser par des codes visuels ou sonores.
Utiliser des procédés mnémotechniques (anecdotes, dessin….).
Lui donner le droit d’utiliser des aides mémoires, calculatrice…
Lire la leçon à haute voix et faire des fiches avec des mots clés
Langues étrangères
. Comment l’aider :
Lui expliquer les exercices en français ainsi que les leçons. Le jeune « dys » a besoin de passer par la traduction du mot en français dans un premier temps (association mot = image).
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