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samedi 29 août 2009
enseigner à un élève handicapé
Enseigner à un élève handicapé
http://www.lecolepourtous.education.fr
À l’école, au collège ou au lycée, l’élève différent qui présente un déficit moteur, sensoriel, intellectuel ou divers autres troubles, est confronté à une multitude de tâches au travers desquelles il peut rencontrer d’importantes difficultés :
- l’écoute de son enseignant ;
- la compréhension et la mémorisation d’une consigne ;
- la lecture de documents imprimés et l’écriture d’une réponse ;
- le calcul sur des données numériques ;
- le traçage géométrique ;
- la récupération et la consultation d’informations ;
- la communication et l’échange sont autant de tâches scolaires d’apparence banale qui de fait mobilisent l’ensemble des fonctions supérieures de l’élève et qui ont un coût élevé au niveau de l’énergie cognitive.
À cela s’ajoute la fatigue de l’élève, souvent due à ses déficiences et à ses incapacités et aussi à la multiplicité des actions des intervenants (médicaux, paramédicaux) qui rythment sa rééducation. Ce coût d’énergie physique se conjugue ainsi à celui de l’énergie cognitive.
Dans le cas d’une tâche intellectuelle donnée, réfléchir et comprendre par exemple le sens profond d’un texte :
si toute l’énergie cognitive est absorbée par une tâche de bas niveau intellectuel mais lourde physiquement
– comme recopier le texte quand on a de grande difficulté à écrire
– alors il n’est pas rare de voir s’effondrer complètement l’efficience scolaire de l’élève.
Pour remédier à cela, on peut faire appel aux outils informatiques.
Les aides techniques matérielles et logicielles sont des outils au service de l’enseignant.
Il devra prendre en compte les besoins particuliers de l’élève pour accepter que certaines activités soient supplées, celles jugées dans le contexte comme de bas niveau, afin de mobiliser l’énergie cognitive de l’élève dans les tâches de haut niveau.
Bien entendu tout dépend du contexte et une tâche d’écriture peut selon les moments être de niveaux différents selon l’objectif que l’enseignant assigne à l’activité.
Bien entendu, l’outil informatique ne peut se substituer à un environnement humain.
Comme tout « objet » technique, il s’insère dans un ensemble dynamique :
"environnement – objet –utilisateur" et doit servir au couple enseignant/élève.
Pour l’enseignant comme pour l’élève, l’ordinateur ne doit pas se présenter uniquement comme source d’exigence mais aussi comme producteur de satisfaction.
Les difficultés de mise en place et d’utilisation des moyens de compensation doivent être suffisamment transparentes pour ne pas occulter chez l’élève le désir d’apprendre.
Les moyens de suppléance informatiques ne s’affranchissent pas d’une observation et d’une réflexion sur l’ergonomie du poste de travail.
L’ordinateur n’est rien dans la classe sans l’élève ni l’enseignant (ni les autres enfants d’ailleurs… il peut perturber, rendre jaloux…).
Sans un confort minimum, de nombreux efforts seront vains.
Fondamentalement, il n’existe pas de bons ou de mauvaises aides techniques matérielles ou logicielles.
Tout est affaire d’adéquation entre un besoin éducatif et un outil mis à disposition.
Des matériels très spécialisés, très puissants et souvent très chers peuvent ne servir à rien et même parfois alourdir la scolarisation s’ils ne répondent pas à un vrai besoin qui poussera l’élève à apprendre à s’en servir.
A contrario, un petit logiciel gratuit ou bon marché, répondant à un besoin précis, pourra rendre quotidiennement des se rvices à l’élève handicapé.
Beaucoup d’outils du commerce, tels les traitements de texte peuvent aider la scolarisation d’un élève à besoins éducatifs particulier.
Dans la mesure du possible, on privilégiera les outils ordinaires aux outils spécialisés et on ne choisira ces derniers que lorsqu’il n’existe pas d’alternative raisonnable.
Les outils ordinaires sont souvent plus fiables, moins chers et presque toujours moins stigmatisant pour l’élève différent.
Pour certains élèves, les aides seront d’abord techniques, ce sera le cas pour l’accueil en classe d’un élève mal ou non-voyant ou d’un jeune paralysé au niveau des membres supérieurs, l’incapacité de voir ou d’écrire seront supplées par des outils techniques qui s’inscriront ensuite dans les démarches de l’enseignant.
Pour d’autres élèves, comme ceux présentant un retard mental plus ou moins homogène, l’approche pédagogique sera déterminante car le déficit ne pourra pas être suppléé par une aide technique mais celle-ci pourra abaisser tout de même le seuil des difficultés de l’activité et le faire progresser dans ses apprentissages.
On notera enfin que des aides conçues pour les uns sont souvent très utiles pour les autres.
Beaucoup d’outils, tels les générateurs d’exercices Pictop ou Génex pensés initialement pour l’aide à la lecture et l’écriture des élèves handicapés moteurs s’avèrent très intéressants :
- pour les élèves présentant des troubles sévères du langage et même pour les jeunes porteurs d’une trisomie 21 ;
- pour la réalisation d’activités multimédia adaptées aux élèves handicapés moteurs ;
- pour la production de documents pour les élèves sourds familiers de la L.S.F. (langue des signes française). Il est en effet possible, avec Génex, d’associer textes et images d’interprétariat en langue des signes française.
Ainsi existe-t-il une grande transversalité des aides techniques pour répondre à la diversité des besoins des élèves handicapés.
Jack Sagot,
I.N.S H.E.A.
http://www.lecolepourtous.education.fr
À l’école, au collège ou au lycée, l’élève différent qui présente un déficit moteur, sensoriel, intellectuel ou divers autres troubles, est confronté à une multitude de tâches au travers desquelles il peut rencontrer d’importantes difficultés :
- l’écoute de son enseignant ;
- la compréhension et la mémorisation d’une consigne ;
- la lecture de documents imprimés et l’écriture d’une réponse ;
- le calcul sur des données numériques ;
- le traçage géométrique ;
- la récupération et la consultation d’informations ;
- la communication et l’échange sont autant de tâches scolaires d’apparence banale qui de fait mobilisent l’ensemble des fonctions supérieures de l’élève et qui ont un coût élevé au niveau de l’énergie cognitive.
À cela s’ajoute la fatigue de l’élève, souvent due à ses déficiences et à ses incapacités et aussi à la multiplicité des actions des intervenants (médicaux, paramédicaux) qui rythment sa rééducation. Ce coût d’énergie physique se conjugue ainsi à celui de l’énergie cognitive.
Dans le cas d’une tâche intellectuelle donnée, réfléchir et comprendre par exemple le sens profond d’un texte :
si toute l’énergie cognitive est absorbée par une tâche de bas niveau intellectuel mais lourde physiquement
– comme recopier le texte quand on a de grande difficulté à écrire
– alors il n’est pas rare de voir s’effondrer complètement l’efficience scolaire de l’élève.
Pour remédier à cela, on peut faire appel aux outils informatiques.
Les aides techniques matérielles et logicielles sont des outils au service de l’enseignant.
Il devra prendre en compte les besoins particuliers de l’élève pour accepter que certaines activités soient supplées, celles jugées dans le contexte comme de bas niveau, afin de mobiliser l’énergie cognitive de l’élève dans les tâches de haut niveau.
Bien entendu tout dépend du contexte et une tâche d’écriture peut selon les moments être de niveaux différents selon l’objectif que l’enseignant assigne à l’activité.
Bien entendu, l’outil informatique ne peut se substituer à un environnement humain.
Comme tout « objet » technique, il s’insère dans un ensemble dynamique :
"environnement – objet –utilisateur" et doit servir au couple enseignant/élève.
Pour l’enseignant comme pour l’élève, l’ordinateur ne doit pas se présenter uniquement comme source d’exigence mais aussi comme producteur de satisfaction.
Les difficultés de mise en place et d’utilisation des moyens de compensation doivent être suffisamment transparentes pour ne pas occulter chez l’élève le désir d’apprendre.
Les moyens de suppléance informatiques ne s’affranchissent pas d’une observation et d’une réflexion sur l’ergonomie du poste de travail.
L’ordinateur n’est rien dans la classe sans l’élève ni l’enseignant (ni les autres enfants d’ailleurs… il peut perturber, rendre jaloux…).
Sans un confort minimum, de nombreux efforts seront vains.
Fondamentalement, il n’existe pas de bons ou de mauvaises aides techniques matérielles ou logicielles.
Tout est affaire d’adéquation entre un besoin éducatif et un outil mis à disposition.
Des matériels très spécialisés, très puissants et souvent très chers peuvent ne servir à rien et même parfois alourdir la scolarisation s’ils ne répondent pas à un vrai besoin qui poussera l’élève à apprendre à s’en servir.
A contrario, un petit logiciel gratuit ou bon marché, répondant à un besoin précis, pourra rendre quotidiennement des se rvices à l’élève handicapé.
Beaucoup d’outils du commerce, tels les traitements de texte peuvent aider la scolarisation d’un élève à besoins éducatifs particulier.
Dans la mesure du possible, on privilégiera les outils ordinaires aux outils spécialisés et on ne choisira ces derniers que lorsqu’il n’existe pas d’alternative raisonnable.
Les outils ordinaires sont souvent plus fiables, moins chers et presque toujours moins stigmatisant pour l’élève différent.
Pour certains élèves, les aides seront d’abord techniques, ce sera le cas pour l’accueil en classe d’un élève mal ou non-voyant ou d’un jeune paralysé au niveau des membres supérieurs, l’incapacité de voir ou d’écrire seront supplées par des outils techniques qui s’inscriront ensuite dans les démarches de l’enseignant.
Pour d’autres élèves, comme ceux présentant un retard mental plus ou moins homogène, l’approche pédagogique sera déterminante car le déficit ne pourra pas être suppléé par une aide technique mais celle-ci pourra abaisser tout de même le seuil des difficultés de l’activité et le faire progresser dans ses apprentissages.
On notera enfin que des aides conçues pour les uns sont souvent très utiles pour les autres.
Beaucoup d’outils, tels les générateurs d’exercices Pictop ou Génex pensés initialement pour l’aide à la lecture et l’écriture des élèves handicapés moteurs s’avèrent très intéressants :
- pour les élèves présentant des troubles sévères du langage et même pour les jeunes porteurs d’une trisomie 21 ;
- pour la réalisation d’activités multimédia adaptées aux élèves handicapés moteurs ;
- pour la production de documents pour les élèves sourds familiers de la L.S.F. (langue des signes française). Il est en effet possible, avec Génex, d’associer textes et images d’interprétariat en langue des signes française.
Ainsi existe-t-il une grande transversalité des aides techniques pour répondre à la diversité des besoins des élèves handicapés.
Jack Sagot,
I.N.S H.E.A.
RENTREE 2009:Nouvelles exigences? Inquiétudes ? Appuyons nous sur les articles des lois ,décrets et circulaires!
Rentrée 2009 = Socle commun et évaluation
-Attestation de maîtrise des connaissances et des compétences du socle commun
au palier 3
- Grilles de référence pour l'évaluation
- Vade-mecum (Compétence 3 : "Principaux éléments de mathématiques et culture
scientifique et technologique)
http://eduscol.education.fr/evaluationsocle#college
Pour certaines familles ,la dyslexie est un handicap pour d'autres elles récusent le terme! Cependant nous pouvons et devons nous accorder en admettant que les jeunes dys se trouvent en situation de handicap scolaire dés lors où le trouble dys n'est pas repéré et si le diagnostic posé les adaptations pédagogiques ne sont pas appropriées ou appliquées.
Nous vous invitons à lire les exigences du socle commun des connaissances et de faire connaître le trouble de votre enfant à ses enseignants.N'hésitez pas à vous appuyer sur les partenaires autour de lui :orthophoniste, medecin scolaire, enseignant référent....Les articles déjàparus peuvent vous éclairer!
APEDYS nord (59)peut vous accompagner ,contactez nous au 0320848799 ou au 0320642924 (laissez nous un message sur le répondeur nous vous rappelerons!)
-Attestation de maîtrise des connaissances et des compétences du socle commun
au palier 3
- Grilles de référence pour l'évaluation
- Vade-mecum (Compétence 3 : "Principaux éléments de mathématiques et culture
scientifique et technologique)
http://eduscol.education.fr/evaluationsocle#college
Pour certaines familles ,la dyslexie est un handicap pour d'autres elles récusent le terme! Cependant nous pouvons et devons nous accorder en admettant que les jeunes dys se trouvent en situation de handicap scolaire dés lors où le trouble dys n'est pas repéré et si le diagnostic posé les adaptations pédagogiques ne sont pas appropriées ou appliquées.
Nous vous invitons à lire les exigences du socle commun des connaissances et de faire connaître le trouble de votre enfant à ses enseignants.N'hésitez pas à vous appuyer sur les partenaires autour de lui :orthophoniste, medecin scolaire, enseignant référent....Les articles déjàparus peuvent vous éclairer!
APEDYS nord (59)peut vous accompagner ,contactez nous au 0320848799 ou au 0320642924 (laissez nous un message sur le répondeur nous vous rappelerons!)
Du cerveau à la pointe du crayon (NOUVELOBS.COM | 28.08.2009 )
Une petite aire du cerveau indispensable à l’écriture a enfin identifiée avec préci
Pour que le langage devienne écriture, le cerveau doit transformer une information abstraite en code moteur.
Grâce aux moyens récents d’exploration cérébrale offerts par l’imagerie et par la neurochirurgie, des chercheurs français ont pu définir les contours d’une petite aire du cerveau indispensable pour coucher sur le papier nos mots et nos phrases. «C’est l’interface indispensable entre un code abstrait –le langage- et un code concret qui va entraîner la contraction de certains muscles» explique Jean-François Démonet, directeur de recherche à l’Inserm (1).
Cette transformation de l’information est au cœur de l’écriture, une compétence inventée par l’Homme au cours de son histoire, contrairement au langage oral. Malgré l’importance de l’écriture, les neurosciences ont moins exploré ce domaine que celui de la lecture, souligne Jean-François Démonet. «Quand j’étais étudiant on nous parlait de "l’aire de l'agraphie d’Exner", un contemporain de Freud qui avait décrit une zone du cerveau spécialisée dans la production de l’écrit, mais les contours de cette zone étaient flous».
Pour identifier plus précisément cette aire impliquée dans la graphie, l’équipe de Démonet, basée au Centre universitaire hospitalier de Toulouse, a travaillé avec le neurochirurgien Franck-Emmanuel Roux. Celui-ci réveille ses patients lors d’ablation de tumeurs cérébrales bénignes afin d’éviter de toucher les zones du langage. Au cours de l’intervention, le chirurgien inactive des zones très précises du cortex à l‘aide d’une électrode pour vérifier leur implication dans le langage.
Après accord des patients, les chercheurs ont utilisé cette procédure pour tester non pas seulement l’oral mais aussi l’écrit. Ils ont ainsi pu observer qu’en inhibant une aire bien précise, de quelques millimètres carrés, les patients se trouvaient incapables de tracer une lettre alors qu’ils pouvaient bouger leur main.
En parallèle l’équipe de Toulouse a réalisé des tests sous imagerie fonctionnelle (IRMf) avec 12 droitiers et 12 gauchers. «Les données des deux méthodes concordent», explique Jean-François Démonet. Elles permettent donc de cerner les contours de cette petite région du cortex frontal (cerclée de blanc sur l'image), cruciale pour la transformation de l’information orthographique abstraite en information graphique concrète.(2)
Image J-F Démonet/ Inserm
Chez les personnes qui écrivent de la main droite, cette aire est située dans l’hémisphère gauche, comme la zone du langage et celle qui contrôle les mouvements de la main qui écrit (l’hémisphère droit contrôle la partie gauche du corps et inversement).
Chez les gauchers, pour lesquels ces deux zones ne sont pas forcément du même côté, l’aire ‘graphique’ se balade, précise le Pr Démonet.
Ces travaux fournissent aux chercheurs du laboratoire de Toulouse, spécialistes de la dyslexie du développement (celle qui affecte les écoliers), un nouveau terrain d’exploration.
Les premières données sur des adultes dyslexiques montrent que l’activité de cette aire est plus réduite et que chez eux d’autres zones participent à la transcription de l’information abstraite, explique Jean-François Démonet.
Avec ses collègues il projette aussi d’explorer l’impact de l’utilisation des claviers sur l’activité de notre cerveau, à commencer par les mini-claviers des appareils qui envahissent la vie quotidienne.
Cécile Dumas
Sciences-et-Avenir.com
28/08/09
(1) Unité Inserm 825, Imagerie cérébrale et handicaps neurologiques, Université Paul Sabatier de Toulouse, CHU de Purpan (Toulouse).
(2) Travaux publiés dans les Annals of Neurology, juillet 2009
Pour que le langage devienne écriture, le cerveau doit transformer une information abstraite en code moteur.
Grâce aux moyens récents d’exploration cérébrale offerts par l’imagerie et par la neurochirurgie, des chercheurs français ont pu définir les contours d’une petite aire du cerveau indispensable pour coucher sur le papier nos mots et nos phrases. «C’est l’interface indispensable entre un code abstrait –le langage- et un code concret qui va entraîner la contraction de certains muscles» explique Jean-François Démonet, directeur de recherche à l’Inserm (1).
Cette transformation de l’information est au cœur de l’écriture, une compétence inventée par l’Homme au cours de son histoire, contrairement au langage oral. Malgré l’importance de l’écriture, les neurosciences ont moins exploré ce domaine que celui de la lecture, souligne Jean-François Démonet. «Quand j’étais étudiant on nous parlait de "l’aire de l'agraphie d’Exner", un contemporain de Freud qui avait décrit une zone du cerveau spécialisée dans la production de l’écrit, mais les contours de cette zone étaient flous».
Pour identifier plus précisément cette aire impliquée dans la graphie, l’équipe de Démonet, basée au Centre universitaire hospitalier de Toulouse, a travaillé avec le neurochirurgien Franck-Emmanuel Roux. Celui-ci réveille ses patients lors d’ablation de tumeurs cérébrales bénignes afin d’éviter de toucher les zones du langage. Au cours de l’intervention, le chirurgien inactive des zones très précises du cortex à l‘aide d’une électrode pour vérifier leur implication dans le langage.
Après accord des patients, les chercheurs ont utilisé cette procédure pour tester non pas seulement l’oral mais aussi l’écrit. Ils ont ainsi pu observer qu’en inhibant une aire bien précise, de quelques millimètres carrés, les patients se trouvaient incapables de tracer une lettre alors qu’ils pouvaient bouger leur main.
En parallèle l’équipe de Toulouse a réalisé des tests sous imagerie fonctionnelle (IRMf) avec 12 droitiers et 12 gauchers. «Les données des deux méthodes concordent», explique Jean-François Démonet. Elles permettent donc de cerner les contours de cette petite région du cortex frontal (cerclée de blanc sur l'image), cruciale pour la transformation de l’information orthographique abstraite en information graphique concrète.(2)
Image J-F Démonet/ Inserm
Chez les personnes qui écrivent de la main droite, cette aire est située dans l’hémisphère gauche, comme la zone du langage et celle qui contrôle les mouvements de la main qui écrit (l’hémisphère droit contrôle la partie gauche du corps et inversement).
Chez les gauchers, pour lesquels ces deux zones ne sont pas forcément du même côté, l’aire ‘graphique’ se balade, précise le Pr Démonet.
Ces travaux fournissent aux chercheurs du laboratoire de Toulouse, spécialistes de la dyslexie du développement (celle qui affecte les écoliers), un nouveau terrain d’exploration.
Les premières données sur des adultes dyslexiques montrent que l’activité de cette aire est plus réduite et que chez eux d’autres zones participent à la transcription de l’information abstraite, explique Jean-François Démonet.
Avec ses collègues il projette aussi d’explorer l’impact de l’utilisation des claviers sur l’activité de notre cerveau, à commencer par les mini-claviers des appareils qui envahissent la vie quotidienne.
Cécile Dumas
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(1) Unité Inserm 825, Imagerie cérébrale et handicaps neurologiques, Université Paul Sabatier de Toulouse, CHU de Purpan (Toulouse).
(2) Travaux publiés dans les Annals of Neurology, juillet 2009
Démystifier l'utilité des adaptations pédagogiques pour un élève dys en expliquant la dyslexie devant une classe !
Une explication claire sur la dyslexie alors n'hésiter pas à cliquer sur le lien ci dessous ou
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Puis coller toujours avec le clic droit dans moteur de recherche
http://fr.brainpop.com/category_24/subcategory_266/subjects_2062/
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